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Saturday, February 25, 2012

Les anciens militaires refusent de démanteler les camps de fortune installés un peu partout...

Malgré l'appel lancé par le Premier ministre haïtien et le ministre de l'intérieur demandant aux anciens militaires de déposer les armes et de quitter les camps d'entrainement, ces derniers persistent et signent et veulent la réhabilitation des anciennes forces armées d'Haïti. Ces anciens militaires ont procédé à un recrutement massif de jeunes hommes et femmes qu'ils entrainent. L'une de leurs places fortes est le Camp de Lamentin à Carrefour dont ils se sont emparés, ont hissé le bicolore et mènent un entrainement intensif, ceci au grand mépris des appels au démantellement lancé par le Premier ministre et le ministre de l'intérieur. c'est donc à ce point que la MINUSTAH réclamant ce démantellement. on craint un affrontement à n'importe quel moment. Il faut dire que les assassinats de policiers ne manquent pas d'inquiéter les citoyens de la capitale. Par ailleurs des jeunes à moto circulent l'arme au point attaquant les paisibles citoyens en pleine journée

Drogue: Importante saisie

Une vaste opération de la PNH-DEA hier soir du côté de Tabarre 25 s'est soldé par la saisie de 300 kilos de cocaïne d'une valeur marchande de 3.5 millions de dollars américains. Un Haïtien et un Colombien ont été apopréhendés dans cette affaire. Les agents ont également trouvés sur les lieux deux armes de guerre

Un policier assassiné dans le quartier de Martissant

Le policier Angelo Jean-Louis de la 10 ème promotion de la police nationale a été assasiné jeudi soir par des individus armés dans la région de Martissant (sud de la capitale). Angelo Pierre-Louis, 42 ans, un agent de la Swat team, a été tué par des motocyclistes dans le quartier de Manigat à Martissant. Il a reçu cinq projectiles hier soir pendant qu'il était volant de sa voiture. Après avoir commis leurs forfaits les bandits ont pris le chemin de Grand ravine, selon le porte parole adjoint de la PNH, Gary Desrosiers. Gotson Orélus, responsable de la DCPJ très tard les enquêteurs étaient sur place Une vaste opération policière a été lancée pour retrouver les auteurs du meurtre et démanteler du coup les gangs qui opèrent dans la région.

Premier ministre: révocation ou démission ou vote de non confiance?

PORT-AU-PRINCE, 23 Février - Journée de suspense ce jeudi 23 février. Mais sous le boisseau. Très discrètement. D'abord ce sont les ministres du gouvernement qui répondent à la convocation qui leur avait été adressée la semaine dernière par le Sénat. Les ministres avaient sollicité un report en huitaine. Accordé. Revenant donc sur une sorte de résolution qui avait été prise en conseil de ministres pour ne pas répondre à la demande de remettre leurs documents de voyage à une commission sénatoriale enquêtant sur la nationalité étrangère présumée de certains de nos dirigeants, sans excepter le président Michel Martelly, les ministres ont fait volte face sous la pression parlementaire et remis ce jeudi leurs pièces. Néanmoins selon certains observateurs, il ne s'agit pas tant de satisfaire aux demandes de la commission sénatoriale que d'un piège tendu au premier ministre Gary Conille. On sait que Conille a quant à lui présenté ses pièces aux sénateurs enquêteurs et a aussi demandé aux ministres de 'son' gouvernement de faire de même. Dans un premier temps ceux-ci ont refusé d'obtempérer pour se ranger aux côtés du président Martelly qui, on le sait, refuse mordicus de céder aux exigences de la commission d'enquête sénatoriale. Selon les mêmes observateurs, c'est le président Martelly lui-même qui leur aurait demandé de remettre leurs pièces. Cette manœuvre viserait à montrer que le premier ministre Gary Conille n'exerce aucun pouvoir, que les ministres ne lui obéissent en rien. Que Conille n'est qu'un portrait. Et que tout ce qu'il lui reste à faire c'est rendre son tablier. Jusqu'à hier (jeudi) soir, c'était le suspense. Le président Martelly adressera-t-il sa lettre de révocation au premier ministre … Ou celui-ci qui remettrait plutôt sa démission? Du côté du Sénat qui a le pouvoir de renvoyer le premier ministre en lui collant un vote de non confiance, la situation n'est pas plus claire non plus. Un proche du chef de l'Etat comme le sénateur Joseph Lambert (Sud-est), ex-coordonnateur de la plateforme INITE (opposition officielle) et passé avec armes et bagages dans le camp présidentiel, affirme que les 16 votes pour renvoyer le premier ministre sont réalisables. Cependant d'autres sénateurs pensent que c'est du bluff et que aussi bien les 16 votes (le Sénat compte 30 sièges) pour le renvoi de l'actuel premier ministre que pour la ratification de son éventuel successeur (ou successeur-e) ne seront pas aussi faciles à réunir car la crise actuelle a des dimensions multiples. De multiples facettes. Jusqu'à l'international qui craint un éclatement à nouveau de tout le système et aurait préféré une entente, pour commencer entre les deux branches de l'exécutif: le président et le premier ministre qui est le chef du gouvernement. Cependant les démarches diplomatiques entreprises se sont jusqu'à présent heurtées à une fin de non recevoir. Et spécialement du côté de la Présidence. Donc le carnaval terminé, le problème demeure entier. C'est le moins qu'on puisse dire. Sans tomber dans les rumeurs et la machine à cancans mais qui, qu'on le veuille ou non, joue en Haïti un rôle presque aussi grand que les protagonistes eux-mêmes. Marcus, Mélodie 23 Février 2012

Sunday, February 19, 2012

Saturday, February 11, 2012

Adieu Whitney Houston






















La chanteuse Whitney Houston vient de s’éteindre à l’âge de 48 ans. L’artiste qui vivait des jours difficiles après avoir été ruinée suite a sa prétendue addiction à la drogue est passée de vie à trépas. Culture 509 salue son départ et vous invite à la découvrir.

Whitney Elizabeth Houston est une chanteuse, actrice, productrice et ancienne mannequin américaine, née le 9 août 1963, à Newark dans le New Jersey et morte le 11 février 2012. En 2009, Whitney Houston a vendu plus de 170 millions d’albums et de singles à travers le monde.

Fille de Cissy Houston, une choriste R&B renommée aux États-Unis, et cousine de la chanteuse Dionne Warwick, la petite Whitney Elizabeth grandit dans un environnement musical. Enfant, elle chante dans l’église baptiste de Newark, avec le désir de devenir choriste comme sa mère. Elle interprète son premier solo, à l’âge de 11 ans.

Houston chante professionnellement pour la première fois dès l’adolescence, comme choriste de Chaka Khan, Jermaine Jackson, Lou Rawls et les Neville Brothers. Elle apparait aussi comme chanteuse principale sur le single de Michael Zager Band, Life’s a Party en 1978. Elle fait du mannequinat à la même époque, apparaissant sur les couvertures de grands magazines américains comme Glamour et Seventeen (en 1981).

Début de sa carrière musicale

En 1983, elle signe un contrat avec Clive Davis, le président de la maison de disques Arista. Deux ans passent avant la sortie de son premier album. Son premier album, s’intitule Whitney Houston. Il paraît en 1985 et génère trois singles no 1 : Saving All My Love For You, How Will I Know et Greatest Love Of All. L’album s’est vendu à ce jour à 24 millions d’exemplaires. Whitney passe les deux années suivantes en tournée pour promouvoir le disque.




D’autres succès suivent en 1987 et 88 : le deuxième album, Whitney, s’installe dès sa sortie en première position du Top Albums américain (c’est la première fois qu’un tel exploit est réalisé par une femme). De plus, c’est la première artiste de toute l’histoire à aligner sept no 1 consécutifs au Top 50 US, battant un record détenu par les Beatles et les Bee Gees.

En 1990, paraît le troisième album de Whitney, I’m Your Baby Tonight, qui a un peu moins de succès que ses albums précédents, mais en sortent néanmoins deux tubes n° 1 : I’m Your Baby Tonight et All The Man That I Need. Cet album marque également sa première collaboration avec le duo de producteurs L.A. Reid & Babyface qui donnent un côté plus Urban/Soul à l’album. Babyface devient son auteur-compositeur-producteur favori et on le retrouve dans la plupart de ses futurs projets et dans tous ses albums.

La célébrité

À partir de 1990, Whitney sort moins de disques que dans les années 80. Sa carrière et sa vie sont cependant très actives : elle conquiert le monde du cinéma et met au monde une fille.

Son premier film, The Bodyguard (1992), avec Kevin Costner, engrange plus de 400 millions de dollars au box-office. La bande originale de Bodyguard devient la deuxième la plus vendue au monde2 (plus de 39 millions d’exemplaires) après Saturday Night Fever, grâce notamment à la fameuse chanson I Will Always Love You (écrite et d’abord interprétée par Dolly Parton), qu’elle a reprise en concert.

Sur cette lancée, Whitney joue en 1995 dans Où Sont les hommes ? (Waiting to Exhale), qui devient un succès aux États-Unis comme la bande originale, entièrement composée et produite par Babyface et qui comporte trois nouvelles chansons.

Le troisième film, La Femme du pasteur (The Preacher’s Wife) (1996), comédie romantique, ne marche pas aussi fort, ce qui est l’occasion pour Whitney de retourner à ses racines dans le gospel. Le nouvel album comporte quinze nouvelles chansons dont quatorze écrites par Whitney ; il génère plusieurs tubes dont Step By Step. En 1997, Whitney interprète le rôle de la fée-marraine de Cendrillon dans le téléfilm Cinderella, une comédie musicale.

La carrière musicale de Whitney se poursuit avec l’enregistrement de l’album My Love Is Your Love, qui sort en novembre 1998. C’est le premier album de Whitney en huit ans : depuis 1990, elle n’avait enregistré que des chansons pour bandes originales de films. On y découvre un son différent, avec des titres écrits et produits par les musiciens du moment : Rodney Jerkins, Babyface, Missy Elliott, Lauryn Hill, Wyclef Jean, Soulshock & Karlin. D’autres chansons de cet album correspondent à un style plus habituel (les balades de Diane Warren et David Foster). À ce jour, l’album a produit quatre tubes (When You Believe, duo avec Mariah Carey, Heartbreak Hotel, It’s Not Right But It’s Okay, My Love Is Your Love) ; il s’en est vendu à plus de douze millions d’exemplaires.

Whitney Houston soutient des œuvres de charité, des organisations aidant les enfants et la jeunesse, et des organismes de lutte contre le SIDA. En 1989, elle fonde la Whitney Houston Foundation For Children Inc., qui apporte son soutien aux enfants sans-abris et malades.

Friday, February 10, 2012

Mr. RJ et Jadakiss Tet Kale


Le prodige de la musique haïtienne Mr.RJ est actuellement en studio, il prépare la sortie prochaine de son album. Sur cet album ou l’on retrouvera de tres grands noms de la musique mondiale, déjà, on retrouve la participation du rappeur Jadakiss sur la version «Tet Kale ». Mr. RJ veut changer le quotidien de la musique haïtienne, en lui délivrant ses lettres de créances dans la cours des grands et son titre de noblesse dans le royaume culturel international.

Qui est Jadakiss ?

Jadakiss est un rappeur originaire de Yonkers à New York né en 1976. Son vrai nom est Jason Philips.

Il est membre du groupe de rap The LOX (désormais rebaptisé D-Block) et de celui des Ruff Ryders. Il a d’ailleurs rejoint ce dernier suite à la dégradation de ses relations avec le label Bad Boy de Puff Daddy. Jadakiss a travaillé avec de grands rappeurs tels que Notorious B.I.G., Puff Daddy et Jay Z.

Il fit ses premiers pas dans le rap à l’école, où il avait l’habitude de rapper devant d’autres élèves lors des récréations. C’est à partir de ce moment que certaines personnes lui reconnurent un talent pour ce style de musique.

Cette réputation de talentueux jeune rappeur allait commencer à se répandre dans tout son voisinage.

Son succès a débuté quand il a eu l’occasion de rencontrer DMX qui l’a introduit dans les hauts milieux du hip hop et lui a permis de travailler avec les Ruff Ryders, groupe constitué de DMX et Eve.

Thursday, February 9, 2012

POURSUIVRE JEAN CLAUDE DUVALIER POUR LES CRIMES COMMIS PAR SON REGIME

C'est la recommandation faite mercredi par l'expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Haïti, le Français Michel Forst,. Il a fait cette recommandation lors d'une conferece de presse tenue au Log Base de la MINUSTAH. "Les victimes et leurs familles qui ont porté plainte contre Duvalier attendent que les responsables soient traduits en justice, elles attendent que la justice soit rendue et qu'ensuite un travail de mémoire soit entrepris", a déclaré M. Forst lors d'un point de presse à la fin d'une mission d'évaluation des droits de l'homme dans le pays. L'expert onusien a encouragé les plaignants à aller jusqu'au bout de leur démarche devant la justice haïtienne, mais aussi au-delà si besoin. "Mon sentiment est qu'il faut aller jusqu'au bout du travail judiciaire. L'ordonnance n'est pas satisfaisante, les familles vont aller maintenant en appel, si l'appel n'est pas satisfaisant il y a la Cour de cassation ou l'instance supérieure qui est la Cour interaméricaine des droits de l'homme" (CIDH), a recommandé M. Forst. Il a annoncé que l'Organisation des Etats américains (OEA) avait rappelé dans un texte "l'obligation de traduire Jean-Claude Duvalier en justice pour les crimes contre l'humanité" qu'il aurait commis.

PRESSE ET POUVOIR: Vives inquiétudes des associations de médias

NOTE DE CONJONCTURE ANMH ET AMIH L'Association des Médias Indépendants d'Haïti (AMIH), l'Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) expriment leurs vive inquiétude et préoccupations quant au développement anormal des relations entre des branches du pouvoir d'État, en l'occurrence, l'Exécutif et le Parlement, deux des trois Pouvoirs consacrés par la Constitution, de même qu'entre le Président et des acteurs sociaux, la presse et les médias en particulier. Contre toute attente, dans une tentative d'éviter certaines questions d'actualité, M. Martelly s'arroge de temps à autre le droit d'insulter les journalistes et de leur indiquer les sujets sur lesquels il désire lui-même être questionné. La presse n'entend en aucune façon faire marche-arrière sur le libre exercice de ses prérogatives et sur les gains obtenus pendant les vingt-six ans du difficile processus démocratique au service de la liberté d'expression de chaque citoyen. Depuis le début du quinquennat du Président Michel Martelly, plusieurs incidents graves, liés à des comportements regrettables, détournent le pays des dossiers essentiels et affectent le climat propice à la mise en place des stratégies de développement pour rattraper nos retards et générer le progrès capable de placer Haïti dans une dynamique de changement profitable à tous. Après 26 années de lutte, pour la consolidation de la démocratie, les mauvais signaux constatés dans les rapports du nouveau pouvoir avec le parlement, la presse, et d'autres secteurs clés de la vie nationale, semblent vouloir nous remettre sur les pistes anciennes du Présidentialisme autoritaire, du pouvoir axé sur la seule personne du Président de la République qui se prend pour l'État. Or la Constitution en son article 133, institue un Exécutif bicéphale avec des prérogatives propres au Président Chef de l'État et au Premier ministre, Chef du Gouvernement. L'AMIH et l'ANMH rappellent que le Président de la République, pour entrer en fonction, prête serment sur la Constitution qu'il ''jure devant Dieu et devant la nation d'observer et de faire observer fidèlement'', (article 135-1). Et l'article 136 fait de lui, celui qui ''veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions''… Cependant, l'attitude de M. Martelly jusqu'ici est en porte-à-faux avec son serment et le rôle de gardien que la Constitution lui assigne. Le Président donne l'impression de vouloir, par sa seule décision, se soustraire au pouvoir de contrôle du Parlement. La Constitution de 1987 en vigueur, en ses articles 93-97-118 et autres, fait du Parlement le contre-pouvoir qui contrôle les actes de l'Exécutif. A ce titre, il est impératif que le Chef de l'État collabore avec le Parlement qui, selon les dispositions de l'article 118 de la Constitution, ''a le droit d'enquêter sur les questions dont il est saisi''. Chaque Pouvoir doit respecter les prérogatives des deux autres pour éviter des conflits, des crises inutiles et des situations de prise à défaut. Le Président Michel Martelly ne peut ignorer la Constitution et les Institutions légitimes du peuple haïtien, tout comme il est tenu au respect des acquis démocratiques d'une transition maintenue sur les rails par les sacrifices de milliers de citoyens et d'un ensemble de secteurs montant la garde autour des libertés démocratiques. La presse, les médias qui sont les corollaires de la liberté d'expression méritent d'être traités avec respect et retenue et non avec le mépris et le dédain dont ils sont souvent l'objet de la part du Président Martelly. L'Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) et l'Association des Médias Indépendants d'Haïti (AMIH) sont interpellées par les dernières sorties du Chef de l'État qui banalise et méprise le travail de la presse, faisant de ce fait obstacle à sa mission d'informer. Le Chef de l'État est prisonnier de son statut et doit en toute circonstance maintenir une posture qui impose le respect pour éviter la réprobation et des remontrances publiques aptes à le disqualifier. Le Président élu sous la bannière de la Constitution de 1987 n'est pas au-dessus de la Loi. S'il est certes, le premier des citoyens, ce statut lui impose l'obligation de prêcher par l'exemple, en observant en toute circonstance, un comportement irréprochable pour éviter des situations extrêmes qui ne manqueront pas une fois de plus de déchirer inutilement la nation. Même s'il s'agit du Chef de l'État, il est comme tout autre citoyen et plus que tout autre, astreint au respect des Lois dont il est le garant de l'application. 8 Fevrier 2012 Max Chauvet Marc Garcia ANMH AMIH

Wednesday, February 8, 2012

Des contrats passé sans appel d'offres?

La Primature prevoit la mise en place d'une commission d'audit sur les contrats passés de gré à gré durant la période d'urgence, après le séisme du 12 Janvier: le sénateur Privert salue cette décision mais reclame que l'audit s'étende aux fonds engagés sous la présente administration

CELA NE PASSERA PAS AUSSI FACILEMENT MONSIEUR DUVALIER!

Il s'agit de l'Ordonnance du juge juge d'instruction Calvès Jean, qui avait recommandé le mois dernier que Baby Doc soit renvoyé devant le tibunal correctionnel pour détournements de fonds et qu'il soit exhonéré des crimes contre l'humanité qui lui sont reprochés. Le 7 Février dernier, des dizaines de victimes de la dictature des Duvalier ont exigé que l'ancien président à vie Jean-Claude Duvalier soit poursuivi pour les crimes commis sous son régime, à l'occasion de l'anniversaire de sa chute en 1986. "L'impunité ne peut pas être le destin d'Haïti, nous sommes là pour réclamer justice", a déclaré Marie-Yolaine Gilles, membre du RNDDH, organisation de défense des droits de l'homme, lors d'une rencontre avec d'anciens prisonniers politiques. A l'occasion du 7 février, marquant le 26e anniversaire de la chute de "Baby Doc", des anciennes victimes de la dictature ont témoigné et exposé des photos de personnes disparues sous le régime des Duvalier (1957-86). Quelques dizaines de personnes ont manifesté devant le ministère de la Justice pour exiger que Duvalier soit jugé. "C'est une honte que Duvalier puisse circuler sans être inquiété alors que les victimes de son régime ne peuvent pas obtenir justice", a lancé Adrienne Gilbert, qui a passé quatre ans dans les prisons de la dictature. Les anciennes victimes ont rappelé qu'une vingtaine de plaintes avaient été déposées devant le juge d'instruction qui a écarté les poursuites pour crimes contre l'humanité. "C'est outrageant de voir une telle décision de la justice", a réagi Robert Duval, ancien prisonnier politique, qui prévoit de faire appel de l'ordonnance du juge d'instruction.

QUELQUES AVANCEES DANS LE SECTEUR TOURISTIQUE…

Billboards de localisation de nos sites touristiques: Afin de permettre une meilleure circulation des visiteurs vers nos sites touristiques, 5 Billboards seront déployés à l'initiative du bureau départemental Sud du Tourisme et à l'initiative de la Côte Sud. Ces Billboards permettront aux touristes de localiser et de découvrir: le Jardin Botanique des Cayes - Saut de Touyac - Saut Mathurine - le Fort des Oliviers - les grotte Marie Jeanne et Kounoubois - Gelée - Dauphinée Plage - Kokoyé Anglade - la Plage Zanana et l'île à Vache. Des bus pour les visites touristiques: L'association des Propriétaires et Chauffeurs d'Haiti a mis a la disposition du Ministère du Tourisme, 30 autobus pour aider à la visite des sites touristiques de: Port Salut - Port a Piment - St Louis du Sud et Saut Mathurine. 763 chambres d'hôtel en développement: Selon les données STR, l'offre totale de chambres d'hôtel existant en Haïti en décembre 2011 était de 1,674 chambres. À ce nombre il faut ajouter 763 chambres d'hôtel en cours de réalisation dont 220 sont déjà en construction et 543 autres sont dans les dernières étapes de planification. 100 autres chambres, non incluent de ce nombre, sont en phase de pré-planification. Si le tourisme à Jacmel a recommencé à se développer de nouveau, nous avons appris que la ville de Milot tentait également de se positionner comme une cible touristique potentielle. À suivre... S/ HaïtiLibre / Avec la participation du Bureau départemental Sud du Tourisme / Karine Condé Emeran

LES 15 MEMBRES DU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES ATTENDUS A PORT-AU-PRINCE

SYLVIE VAN DEN WILDENBERG, LA PORTE-PAROLE DE LA MINUSTAH, A FAIT SAVOIR QUE LES 15 MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS-UNIES SERONT EN HAÏTI DU 13 AU 16 FÉVRIER PROCHAIN. "... LE CONSEIL A CONFIRMÉ SON ARRIVÉE LA SEMAINE PROCHAINE, POUR UNE VISITE DE PLUSIEURS JOURS, JUSQU'AU JEUDI 16 FÉVRIER [...] LES 15 MEMBRES DU CONSEIL DONT LES 5 PERMANENTS [CHINE, ÉTATS-UNIS, FRANCE, ROYAUME-UNI, RUSSIE] ET LES 10 NON-PERMANENTS [ÉLUS POUR DEUX ANS ET RENOUVELÉS PAR MOITIÉ TOUS LES ANS] SERONT EN HAÏTI À PARTIR DE LUNDI 13 POUR RENCONTRER LES AUTORITÉS ET ÉVALUER LA SITUATION SUR LE TERRAIN, POLITIQUE BIEN SÛR MAIS AUSSI LA SITUATION SÉCURITAIRE ET LES EFFORTS DE RECONSTRUCTION, AINSI QUE L'EXÉCUTION DU MANDAT DE LA MINSUTAH. LE CONSEIL EFFECTUERA AUSSI UNE VISITE DE TERRAIN POUR SE RENDRE COMPTE DE CERTAINS PROGRAMMES MIS EN ŒUVRE PAR LA MINUSTAH ET NOTAMMENT L'APPUI À LA POLICE, AU SYSTÈME DE JUSTICE, AU RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS [...] LA DÉLÉGATION DEVRAIT ÊTRE CONDUITE PAR MADAME SUSAN RICE, UNE REPRÉSENTANTE DE HAUT NIVEAU DES ÉTATS-UNIS, NOUS AURONS AUSSI PLUSIEURS AMBASSADEURS DES PAYS MEMBRES PERMANENTS ET NON-PERMANENTS PARMI LESQUELS: L'AFRIQUE DU SUD, L'ALLEMAGNE, LA COLOMBIE, LE GUATEMALA, LE MAROC, L'INDE, LE PAKISTAN, LE PORTUGAL, LE TOGO, L'AZERBAIJAN... [...] LE CONSEIL VIENT TOUJOURS DE SON PROPRE CHEF [JAMAIS SUR INVITATION] MAIS EN COORDINATION AVEC LES AUTORITÉS DU PAYS HÔTE [...] CETTE VISITE A ÉTÉ ÉTROITEMENT COORDONNÉ AVEC LES AUTORITÉS ET AVEC LES NATIONS UNIS SUR LE TERRAIN. LA DERNIÈRE VISITE EFFECTUÉE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ÉTAIT EN OCTOBRE 2010, AVANT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, C'EST DONC AUSSI UNE VISITE, POUR ÉVALUER L'ÉVOLUTION DE LA STABILISATION APRÈS LE PROCESSUS ÉLECTORAL ET L'INSTALLATION DES NOUVELLES AUTORITÉS... "

Sunday, February 5, 2012

Départ pour Washington d'une delegation présidée par le Premier ministre Garry Conille

Une délégation haïtienne présidée par le Premier Ministre Garry Conille séjournera du dimanche 5 au vendredi 10 février 2012 à Washington en vue de rencontrer les responsables des institutions financières internationales, notamment du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM) de la Banque interaméricaine de développement (BID ainsi que des membres du Congrès américain. Conduite par le Chef du gouvernement M. Conille, cette délégation de dix membres est composée du Président du Sénat haïtien, M. Simon Desras Dieuseul; du Président de la Chambre des Députés, Levaillant Louis-Jeune; du président de la Commission Affaires étrangères à la chambre basse, le député Guy Gérard Georges; du ministre de l'Economie et des Finances M. André Lemercier Georges; du ministre à la Conditions féminine, Yanick Mézile; du secrétaire exécutif du Premier-ministre, Jean Max Bazin; et de la conseillère Tatiana Wah. Les journalistes Frantz Duval et Gary Cyprien du Nouvelliste suivront la délégation dans ce périple au cours duquel des déjeuners et rencontres sont prévus avec Christine Lagarde, directeur général FMI, Robert Zoellick, président du Groupe Banque mondiale, Hasan Tuluy, vice-président de la BM pour Amérique latine et la Caraibes, Luis Alberto Moreno, président de la BID. La délégation rencontrera aussi le sénateur Mary Landrieu Chairwoman Appropriations Committe, le sénateur Patrick J. Leahy, le sénateur Ben Cardin Chairman International Development & foreign Assistant Economics affairs, ainsi que M. Paulo Nogueira Batista, Administrateur (FMI) pour Haïti. En dernier lieu, la délégation aura une réunion de travail avec la communauté des ONG au siège de OXFAM.

Le Président du Sénat adresse une lettre ouverte au Président de la République

Lettre ouverte au Président de la République son Excellence Monsieur Joseph Michel Martelly Monsieur le Président, J'ai l'honneur, en ma qualité de président du Sénat de la République, de souligner à votre haute attention que votre ascension à la présidence d'Haïti exprime un choix, porteur d'espoir mais pétri d'exigences. Vous êtes tenus, à l'égal du simple citoyen, au respect des civilités courantes, telles la politesse, la courtoisie, la tolérance qui balisent la proximité et la convivialité humaines. Vous êtes tenus, au même titre que vos pairs des grands pouvoirs de l'Etat, au respect de l'éthique républicaine. Monsieur le président, votre comportement, à la tête de la magistrature suprême de l'Etat, a agressé la morale moyenne et consterné un grand nombre de citoyens. Vos propos grivois, vos gestes déplacés, votre propension à la provocation et au scandale ne reflètent pas l'image d'une existence vouée à une cause noble qui déborde l'ordinaire et le commun. Le grotesque des scènes auxquelles vous nous avez habitués, dont celle d'hier soir, à la résidence officielle du Premier Ministre, en présence de nombreux députés et sénateurs, témoigne de votre manque d'étoffe et de votre inaptitude à faire partie de cette galerie d'hommes auxquels la patrie devrait vénération et reconnaissance. Monsieur le Président, incapable de briller par le respect des principes reçus et de faire montre d'exemplarité, vous ne pouvez être le héros de la jeunesse, ni le monstre d'un peuple adulte, mûri par les épreuves, conscient de sa valeur et de ses mérites. Néanmoins, Le Sénat de la République, au nom duquel nous intervenons, n'a jamais failli à l'impératif d'harmoniser les relations entre l'exécutif et le législatif pour la bonne marche des affaires de l'Etat, au bénéfice du peuple. Nous avons, malgré les difficultés, les incertitudes et les errements de la conjoncture, compris l'urgence d'apporter un appui critique à la présidence, au gouvernement, dans le respect de la constitution et de la moralité qui doit guider nos prestations. L'Institution Parlementaire a souventes fois essuyé les ruades du Président de la République, mais humblement, par respect pour le peuple qui l'a élu, nous avons joué la patience voire la longanimité. Hier soir, au sortir de la Primature, mortifié, la tête pleine de réflexions apéritives, après avoir été abreuvés d'injures, sans cause ni motif, par le Président Martelly, nous avons estimé, mes collègues et moi, président du Sénat et de l'Assemblée Nationale, qu'il s'agit d'un cas avéré d'outrages, portant atteinte à l'honneur du Grand Corps et du Parlement Haïtien, contre lequel nous élevons la plus véhémente protestation. Au nom du Sénat de la République, au nom du Parlement, au nom du Peuple haïtien qui nous a mandatés, nous demandons au Président de la République de s'amender et de s'excuser publiquement d'avoir dérogé aux principes élémentaires de morale, d'éthique et de respect de la dignité de nos personnes et de celle de l'institution que nous représentons. Nous nous réservons, au cas où il persiste à s'enfoncer dans le discrédit et la désinvolture, de recourir aux mesures exceptionnelles que requiert l'extrême gravité du cas dont s'agit. Que Dieu protège et bénisse notre nation. Simon Dieuseul Desras Président du Sénat de la République

Note de protestation de l'Association des Journalistes Haïtiens

Trop, c'en est trop! L'AJH exprime sa profonde indignation après la dernière sortie du président Joseph Michel Martelly à l'aéroport international Toussaint Louverture peu avant son départ pour le Venezuela contre des membres de la presse haïtienne. Le chef de l'État a, une fois de plus, prouvé son intolérance et son irrespect frôlant même l'indécence contre la presse et, par ricochet contre, la société en général, de par son comportement et la nature de ses propos qui dépassent l'entendement et qui n'ont rien à voir avec la stature d'un homme d'État qui se veut moderne. Il est navrant de constater que le président de la République dans un premier temps a refusé délibérément de répondre à une partie d'une question de notre confrère de radio Kiskeya Eddy Jackson Alexis, relative à sa nationalité après avoir identifié le média pour lequel il travaille. Personne ne devrait pas s'étonner d'un pareil comportement du président Michel Joseph Martelly, puisqu'il n'est pas à son coup d'essai. Néanmoins, au niveau de l'Association des journalistes haïtiens, on voulait croire que le chef de l'État saurait après ses dérives intolérables à l'égard de la presse dans les premiers moments de son mandat et suivant les conseils de ses plus proches conseillers en communication et collaborateurs, comprendrait le travail de la presse et les réserves inhérentes à la fonction de chef d'Etat. Hélas! Tel n'a pas été le cas. Le Président croit nécessaire d'imposer sa loi de l'information et dicter aux journalistes les sujets qui devraient l'intéresser et non le public. Combien de temps le président Michel Joseph Martelly aura encore besoin pour agir en vrai homme d'État, en président de la République et mettre de côté cette fausse arrogance qui parait cacher les limites de la contradiction, de l'inaptitude et de cette sagesse dont le pays a besoin en ces temps d'incertitude et d'interrogation. Dans un second temps, le président Michel Joseph Martelly, en réaction à la question d'un journaliste de la radio Mélodie FM sur les incidents survenus en la résidence du Premier ministre Garry Conille dans la soirée du mercredi 1er Février, a malheureusement voulu faire la leçon aux journalistes. A bien suivre le Président de la République il aurait voulu que les questions soient orientées en fonction de ses intérêts. Le pire était à venir lorsque le chef de l'Etat a choisi de " twipe " le confrère de la presse avant de partir. Trop c'en est trop! L'Association des journalistes haïtiens une fois de plus proteste avec la plus grande fermeté contre de tels agissements qui ne correspondent guère avec la construction de cet État de droit tant espéré. Jamais, au grand jamais, la presse haïtienne ne saurait faire le jeu d'un pouvoir quelconque et satisfaire les affres d'un régime qui pense fouler aux pieds les principes et idéaux républicains. L'AJH croit opportun de réaffirmer sa solidarité aux journalistes et médias visés dans les attaques à peine voilées du président de la République et réaffirme sa détermination à mener le combat pour une presse libre et responsable. Port-au-Prince, le vendredi 3 février 2012 Jacques Desrosiers, secrétaire général; Yves Patrice Mérisier, secrétaire général adjoint; Marie Raphaelle Pierre, secrétaire administrative

Martelly: Mon passeport restera dans ma poche

Le président de la République, Michel Martelly, a indiqué lors d'un point de presse avant son départ pour le Venezuela vendredi, qu'il ne donnera pas son passeport pour les suites de l'enquête concernant sa présumée double nationalité. "Il n'y a rien qui autorise les institutions à demander à l'exécutif des rapports sur son passeport. Mon passeport restera là où il est", a déclaré M. Martelly.

"Le passeport restera dans la poche du président", a ajouté le chef de l'état. 
Rappelons que le sénateur Moise Jean Charles a écrit au président du sénat lui demandant d'exiger au président de la République de soumettre dans un délai de 3 jours son passeport à la commission d'enquête pour les suites nécessaires.

 D'un autre coté, certains groupes prévoient de faire une manifestation le 7 février prochain en vue de forcer M. Martelly à soumettre son passeport à la commission d'enquête.

Haïti-Martelly/Nationalité: " Je ne répondrai pas "

(Alterpresse) Eddy Jackson Alexis, journaliste de radio Kiskeya: " … N'avez-vous pas, une seule fois dans votre vie, renoncé à votre nationalité, monsieur le président? " Le président Michel Martelly: " …Aucune institution ne peut nous poser cette question. Mais comme vous n'êtes pas de celles qui nous attaquent… Pour quelle radio travaillez-vous? […] Je ne répondrai pas. Next ". C'est ainsi que le chef de l'Etat réagit à une question d'un journaliste alors qu'il vient de susciter un autre scandale et d'aggraver la crise avec le Parlement. P-au-P, 3 fév. 2012 [AlterPresse] --- Michel Martelly nie avoir insulté son premier ministre et des parlementaires dans la soirée du 1er février quand il a fait irruption dans une réunion à laquelle il n'était pas attendu. Nerveux, il minimise l'incident pour mettre en avant ses " succès " présidentiels tout en se montrant une fois de plus très agressif envers la presse. Le président a donné une conférence de presse avant de s'envoler vers le Venezuela puis le Panama, ce 3 février. Selon ce qu'ont rapporté plusieurs parlementaires, le chef de l'Etat a fait irruption dans une réunion entre le premier ministre, Garry Conille, et des parlementaires, les accusant de comploter un coup d'Etat contre lui. Appelé à fournir ses papiers d'identité pour aider la commission du Sénat chargée d'enquêter sur sa nationalité, Michel Martelly est devenu agressif, usant de propos insultants. Lors de sa conférence de presse donnée à l'aéroport, Michel Martelly dément tout incident. L'ancien chanteur devenu 56e président d'Haïti, a balayé le sujet. C'est " une soirée qui a bien commencé. Une soirée qui a bien fini. Au milieu il y a eu des échanges… je ne vois de quelle manière on peut en tirer des excuses ", déclare t-il. " Les trois quart de ce que vous avez entendu sont faux ", ajoute t-il. Le premier ministre, Garry Conille, qui accompagnait Martelly à l'aéroport, est l'une des personnalités qui semble avoir laissé des plumes dans ce scandale. Son image de chef de gouvernement sans autorité sur son équipe et à la merci de " l'énergie " et du " dynamisme " de Martelly se retrouve renforcée dans la presse. " Si un jour je ne me sens pas à l'aise avec Garry Conille, je le regarderai dans les yeux et le lui dirai. Et vous le saurez tous également. Je ne suis pas du genre à jouer double jeu ", tente d'adoucir le président. Intervenant sur une station de radio de la capitale ce 3 février, Garry Conille a confirmé que le président Martelly a bel et bien eu des propos " malheureux " lors de cette fameuse soirée du 1er février.

Nationalité: Steven Benoit dans la commission d'enquête

Le sénateur Steven I. Benoit, qui s'était retiré jeudi de la commission sénatoriale chargée d'enquêter sur la nationalité du chef de l'Etat et des membres du gouvernement, a indiqué vendredi qu'il est revenu sur sa décision et fait toujours partie de la commission, a appris Haïti Press Network. Intervenant sur les ondes d'une radio de la capitale, le sénateur Benoit a affirmé qu'il est revenu sur sa décision suite aux différents appels de ses collègues sénateurs qui lui ont demandé de ne pas laisser la commission.

 Le président de la commission, le sénateur Joseph Lambert, n'avait pas accepté sa démission de la commission, a fait savoir M. Benoit.

Friday, February 3, 2012

Politique: Choc et insultes entre le président et des parlementaires

Une réunion organisée entre le Premier ministre Garry Conille et un groupe de parlementaires s'est terminée sur un choc entre le chef de l'Etat et un groupe de sénateurs et de députés invités par le chef du gouvernement, ont annoncé des témoins. La rencontre qui se déroulait à la résidence du Premier ministre Garry Conille avec des parlementaires issus du groupe GPR à la Chambre et le groupe 16 au Sénat, tous officiellement de l'opposition, a été interrompue par l'arrivée inattendue du président Michel Martelly alerté par un des participants, a-t-on rapporté. Selon les différents témoignages recueillis auprès des parlementaires, le président Martelly a dénoncé cette rencontre comme un complot visant à le renverser. " Le chef de l'Etat a utilisé des insultes graves et des insanités que nous ne pouvons pas répéter pour qualifier les parlementaires présents", a répondu un sénateur qui parlait de la rencontre avec HPN. " Nous avons été traités de tous les noms par le président qui a cru qu'il s'agissait d'un complot qui se mettait en place pour le renverser au profit du sénateur Steven Benoit", a ajouté le parlementaire. Le sénateur Steven Benoit a, lors d'une conférence de presse donnée jeudi, confirmé les incidents, mais a rejeté l'idée d'un plan pour renverser le président de la république.

Président Martelly en voyage au Venezuela et au Panama du 3 au 7 février

Avant de laisser le pays, le Chef de l'Etat donnera un point de presse à l'Aéroport
Port-au-Prince, le jeudi 2 Février 2012: Le Bureau de Communication de la Présidence a l'avantage d'inviter la presse parlée, écrite et télévisé à un point de presse à 10: 30 a.m. au Salon Diplomatique de l'Aéroport International Toussaint Louverture. A cette occasion, le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, fera le point sur le voyage officiel qu'il effectuera au Venezuela du 3 au 5 Février et, du 5 au 7 Février, au Panama où il discutera de la régularisation des activités commerciales des Haïtiens relatives aux questions de délais de livraison de visas (2 ou 3 mois) et notamment les traitements infligés aux ressortissants haïtiens. Le Président de la République en profitera également pour continuer à faire la promotion du pays où il existe des opportunités d'affaires intéressantes capables d'inciter les investisseurs étrangers, dont les Vénézuéliens et Panaméens. Le Président Martelly croit que les relations entre Haïti et le Venezuela - à l'instar d'autres pays amis - revêtent un caractère particulier en raison notamment des liens historiques particuliers de solidarité qui se sont tissés entre les deux Etats et s'engage donc à les renforcer. Ses démarches s'inscrivent dans la perspective d'améliorer les conditions de vie du peuple haïtien.

Tollé à Port-au-Prince suite à une intervention jugée intempestive du président Martelly en la résid

Port-au-Prince, le 2 février 2012 - (AHP) - Une rencontre organisée mercredi soir entre un groupe de parlementaires (députés et sénateurs) et le premier ministre Garry Conille en la résidence de ce dernier, s'est terminée en queue de poisson, en raison de l'irruption jugée intempestive du président Michel Martelly.

C'est un député qui participait à la rencontre, qui aurait appelé le chef de l'Etat pour lui dire qu'un complot se tramait contre lui.

Selon plusieurs parlementaires, les discussions portaient sur des sujets d'intérêt public, mais, ont-ils dénoncé, le président Martelly a pénétré dans la salle de réunion, proférant des menaces et débitant des propos obscènes.

Il s'est particulièrement attaqué au sénateur Steven Benoit pourtant absent, qu'il a accusé de travailler à son renversement.

 En conférence de presse ce jeudi, le sénateur de l'Ouest a fait savoir que le président Martelly serait tenu responsable de tout ce qui pourrait lui arriver.

S'il a annoncé sa démission de la commission enquêtant sur les nationalités étrangères présumées du chef de l'Etat, M. Benoit a prévenu qu'il ne céderait pas à ses menaces et continuerait de dénoncer toutes ses dérives.

 Quant à Moïse Jean-Charles, sénateur du Nord qui a fait les révélations sur la nationalité du président, il a maintenu toutes ses déclarations, tout en estimant que le chef de l'Etat avait perdu la tête. Il l'a une nouvelle fois appelé à déposer devant la commission ses documents de voyage.

"S'il ne le fait pas dans les jours qui viennent, nous ne l'appellerons plus président de la République, car il est anormal que le pays soit dirigé par un américano-italien", a lancé Moïse Jean-Charles qui a demandé au premier ministre Garry Conille de publier un communiqué pour présenter ses excuses aux parlementaires et dénoncer l'intervention du chef de l'Etat.

 Selon des propos du président Martelly rapportés par des parlementaires, il n'aurait aucune intention de collaborer avec la commission d'enquête sénatoriale sur la nationalité.

"Et si les sénateurs veulent à tout prix avoir ces documents, il faudrait qu'ils fourrent leurs mains bien loin pour s'en accaparer", aurait-il encore dit.

 Le premier ministre Garry Conille qui se trouvait jeudi matin aux Cayes (sud) dans le cadre de l'organisation du carnaval national dans cette ville, a été rappelé d'urgence à Port-au-Prince, selon des sources proches du gouvernement. On ne connait pas les raisons exactes de cette décision. Toutefois, des secteurs la rapprochent de l'altercation enregistrée la veille en la résidence
du premier ministre.
 Garry Conille a repris l'avion à la mi-journée à l'Aéroport Antoine Simon de Laborde sans même avoir pu participer au buffet qui a été organisé en son honneur à la fin de la visite du site qui est censé accueillir le défilé carnavalesque dans la métropole du Sud. AHP 1:48 PM

La Visite de Dilma Roussef en Haïti

Au cours d'une brève visite mercredi marquée par l'annonce du retrait de 300 soldats et la mise en place d'une nouvelle politique migratoire face à l'invasion d'illégaux haïtiens, la présidente du Brésil Madame Dilma Roussef, a lancé le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. Madame Roussef qui parlait en portugais, et surveillait avec attention son interprète, a même lance: Vous ajoutez des paroles à ce que je viens de dire, avec un grand sourire, ce qui a fait rie l'assistance! Points importants à dégager de cette conference de presse: - Mme Rousseff a déclaré que les casques bleus brésiliens passeront de 2.200 actuellement à 1.900. Une commission mixte a été créée en vue de préparer le retrait graduel du contingent brésilien, le plus important de la force onusienne. - la Présidente a mis en relief le financement par Brasilia de la construction de la centrale hydro-électrique Artibonite 4C. Elle permettra à un million de personnes d'avoir accès à l'électricité et sera porteuse de bénéfices économiques, sociaux et environnementaux. - Dans le domaine de la santé, en partenariat avec Cuba, le géant sud-américain va inaugurer, cette année, trois nouveaux hôpitaux et un institut de réhabilitation des personnes handicapées. - Dilma Rousseff a aussi souligné l'implication de son pays dans le renforcement de l'agriculture familiale, un volet du programme " Aba Grangou " de l'administration Martelly qui vise à éliminer la faim sur le territoire national. - Le dossier de l'émigration massive vers le Brésil de plus de quatre mille illégaux haïtiens s'est également invité à l'entretien bilatéral de ce mercredi. La numéro un du Brésil a été on ne peut plus claire, ce déferlement de migrants sera stoppé. Si la situation des compatriotes déjà sur place sera régularisée, en plus d'une assistance humanitaire de 500.000 dollars, en revanche, les réseaux spécialisés dans l'organisation de voyages clandestins feront face à un dispositif de contrôle draconien aux frontières, prévient Mme Rousseff. Les prochains voyageurs en provenance de Port-au-Prince ne pourront entrer au Brésil qu'avec un visa régulier. Mais une excellente nouvelle pour les compatriots désireux d'émigrer vers le Brésil: Un quota de 1.200 visas sera délivré annuellement pendant une période de CINQ ans. Le Président Michel Martelly a expliqué qu'au cours de leur tête-à-tête, différents dossiers de coopération concernant l'investissement, l'énergie, la santé, les logements sociaux, la sécurité et l'immigration ont été abordés. Avant de quitter Port-au-Prince - deuxième et dernière étape de sa mini-tournée caribéenne après Cuba- la Présidente brésilienne s'est rendue, aux côtés de son homologue haïtien, au QG du contingent brésilien de la mission onusienne qu'elle a félicité pour sa contribution à la stabilisation d'Haïti. Parmi les membres de la délégation qui l'accompagnait à Port-au-Prince, se trouvait l'ex-chancelier et actuel ministre brésilien de la défense, Celso Amorim, très familier avec notre pays. Devenu cette année la sixième économie mondiale, le Brésil détient le commandement des casques bleus déployés dans le pays depuis 2004.